la ferme de la Maison Eco-Paysanne

Dès 1973, le groupe folklorique oléronais « Les Déjhouqués » entreprend de construire une ferme traditionelle oléronaise, pour illustrer le quotidien des insulaires de la fin du 19e siècle et préserver un patrimoine identitaire menacé. La maison d’habitation, puis ses dépendances, granges et chais, sortent de terre, pierre après pierre, grâce aux savoir-faire, aux dons de matériaux et à la volonté conjointe des bénévoles, des élus et de la population locale. Le site, appelé « La Maison paysanne », ouvre ses portes au public en 1981.

Les bâtiments qui composent la ferme

La thieuzine

est le nom donné à l’unique pièce de vie de la maison oléronaise d’autrefois. Cette pièce multifonction servait de cuisine, de salle à manger et de chambre pour tous les membres de la famille.

Le chai

comprenait généralement une grande ouverture et une seconde plus petite, appelée décharge, servant au déchargement de la récolte.

Le ballet

est un hangar agricole ouvert. Il servait à stocker le matériel agricole comme les herses, les rouleaux à dépiquer, les charrettes…

Les parcs

sont des constructions simples, dont la dimension était proportionnelle à la taille des bêtes qu’ils abritaient : parc à poules, à cochons, à boeufs ou écurie.

Le four à pain

de la Maison éco-paysanne se situait autrefois dans le coeur du village, rue du four banal. Autrefois, le four servait également à la cuisson des gâteaux et des aliments pour les cochons.

Le jardin

cerné de murets de pierres sèches, abritait les plantes aromatiques et médicinales, qui servaient à cuisiner, mais également à soigner les hommes et les bêtes.

Les chantiers de restAUration

Les bâtiments traditionnels de la ferme de la Maison Eco-Paysanne font fréquemment l’objet de chantiers de restauration par des bénévoles internationaux et lors de stages participatifs accessibles à tous. L’idée ? Poursuivre le travail de transmission et préservation du patrimoine entrepris par les Déjhouqués !